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Lexx - La série

Lexx, qu'est-ce que c'est? C'est la série de science-fiction la plus déjantée à la télévision vers la fin des années 90! Et surtout la plus impertinente. Elle raconte les aventures d'une poignée de désaxés intergalactiques à bord d'un énorme bio-vaisseau spatial de la taille de Manhattan, le Lexx, l'arme la plus destructrice des deux Univers, et les histoires d'amour frustrées érotico-gores du quatuor que compose l'équipage ne sont pas loin de pouvoir donner la migraine à la plus téléphage des fanas des Feux de l'Amour!


Dotée d'histoires toujours plus délirantes, cette série est née en 1996 sous la plume de Paul Donovan. Celui-ci avoue comme références Alien de Ridley Scott (Hannibal), Dark Star, premier film déjanté de Sa Majesté John Carpenter (Ghost of Mars, Vampires) ainsi que Feux dans la plaine, film engagé de Kon Ichikawa sur la guerre et ses horreurs les plus immondes.


Si au départ le projet était censé être monté pour le cinéma, les tendances trash et la singularité du projet ont rebuté tous les investisseurs potentiels, ce qui obligea finalement Donovan, qui s'était jusqu'alors illustré dans la réalisation de quelques nanars, tels Def Con 4 ou Tomcat, à frapper aux portes de la télévision, avec une cassette de quelques minutes bricolée avec les moyens du bord pour l'aider à convaincre les financiers, . Les Canadiens de Salter Street Films et les Allemands Wolfram Tichy et Time Film und TV Produktion finissent par lui donner leur accord (merci Ciné Live!!), et le créateur de s'adjoindre la complicité de quelques réalisateurs plus ou moins inconnus, tel Jörg Buttgereit (Necromantik) ou Rainer Matsutani (Nür Über Meine Leiche - Tuez-moi d'abord!).


Vient ensuite la diffusion de la mini-série Lexx - The Dark Zone Stories, qui se solde par un succès suffisant pour que les producteurs se décident immédiatement à mettre en chantier une série dérivée. Si la mini-série présentait les personnages et était dominée par la présence de l'ennemi, alias Sa Divine Nécrose, la série devrait se montrer au moins aussi déjantée que sa génitrice et montrer un ennemi encore plus dingue et dangereux, lequel se trouvera être l'entité Mantrid et ses drônes en bataille. On retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de la mini-série: humour caustique parfois très limite qui n'hésite pas à égratigner férocement et de façon savoureuse les stéréotypes de la société américaine (la famille rurale, les méchants grandiloquents du cinéma, le clergé, etc), largement porté sur le sexe et ses petits tracas, les planètes visitées toutes plus folles et dangereuses les unes que les autres, des personnages secondaires des plus délicieux et des situations des plus inextricables à chaque fois. Et bien entendu, la destruction quasi systématique d'une planète ou d'un vaisseau lors de chaque épisode. Mais exit Eva Habermann dès le début de la deuxième saison, remplacée par Xenia Seeberg au bout de trois épisodes seulement.


Le succès aidant, une nouvelle saison est tournée, puis une quatrième et dernière saison. Voilà, c assez sommaire comme description, je sais, mais vous aurez compris que Lexx n'est pas une série comme les autres, et encore moins à mettre devant tous les regards...

Site personnel de Jean-Marie TAPIAT, blabla CNIL numéro (no CNIL).
Blah bla